Depuis quelques jours, la nouvelle circule en Poitou-Charentes, telle une rumeur à laquelle on ne veut pas croire. De groupe local en groupe local, on entend « T’es au courant ? ELLE s’en va ! ».
L’incompréhension et la stupeur sont à leur comble. Le Secrétaire Régional, Didier Coupeau, accablé, est tenté de donner sa démission. « Comment continuer ? Je me retrouve à poil maintenant ! »
Un secrétaire de groupe local, ne réalisant pas encore : « OK, elle s’en va… mais elle répondra toujours au téléphone si j’ai perdu la clé pour accéder à la B.A.S.E ? Je comprends pas, je l’avais mise dans mon trousseau avec la clé de la cave ! »
Les frontières de Poitou-Charentes n’étant pas hermétiques, cette douloureuse musique arrive aux oreilles du Secrétaire National encore provisoire, David Cormand. Les réactions ne se font pas attendre.
David Cormand, à vif, dans le Monde le 9 juin 2016 : « Mais qu’est-ce qui se passe encore ? Jean-Vincent, François, Emma, Barbara, Véronique, Denis… c’était déjà des emmerdes au km mais si ELLE aussi, elle part, tout fout le camp ! »
Julien Bayou, en réunion extraordinaire du Bureau Exécutif National, le même jour : « Moi je propose qu’on fasse une Nuit Debout pour réclamer son retour. On va pas se laisser faire ! »
Françoise Coutant, sur France 3 Poitou-Charentes le 10 juin : « Du calme ! Il faut voir les choses positivement. Profitons de cet événement fâcheux pour rebattre les cartes. Écrivons une nouvelle histoire de notre parti. »
Depuis son départ, un congrès extraordinaire convoqué en catastrophe a redéfini les grandes lignes d’EELV. Mais nul doute que tous les présent.e.s à Pantin, comme l’ensemble des militant.e.s resté.e.s en Poitou-Charentes, avaient son sourire dans un coin de leur tête et souhaitent à Gwénaëlle Fillion tout le bonheur du monde… même sans eux et sans elles !
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